La Vitréenne Pauline Petitpas a lancé le podcast Les Croqueuses il y a un an. Ce rendez-vous audio dédié aux femmes dévoile notamment des parcours inspirants et résilients.
Comme celui de la coach en libération émotionnelle et praticienne EFT (Emotional Freedom Technique) à Vitré (Ille-et-Vilaine).
En effet, l’origine du podcast est liée à l’histoire personnelle de Pauline Petitpas.
« Une info positive et optimiste »
« Il y a 19 ans, on m’a diagnostiqué de la maladie auto-immune, la sclérose en plaques. On m’a mise en relation avec d’autres malades. Sauf que tout ce que je lisais me confirmait le handicap possible que les médecins prédisaient. C’était trop dur pour la jeune femme que j’étais », présente cette maman de trois enfants âgée de 38 ans aujourd’hui.
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Ce handicap possible dont parle Pauline Petitpas, c’est d’être en fauteuil roulant à 40 ans. « J’ai tout stoppé en me promettant qu’un jour, j’apporterai une autre source d’information beaucoup plus positive et optimiste », ajoute Pauline Petitpas, ingénieure de formation et ancienne enseignante.
La Vitréenne a refusé de se laisser aller au défaitisme et a décidé en 2023 de créer le podcast Les Croqueuses.
Des femmes qui se sont reconstruites
« J’ai un épisode qui sort chaque semaine. C’est soit une interview de 30 minutes où alors je développe une thématique en fonction de ce que j’ai pu voir en séance. Il dure entre 10 et 15 minutes », confie Pauline Petitpas.
Les Croqueuses permet à des femmes de partager leur propre parcours personnel. Autant de rendez-vous qui racontent les défis auxquels elles sont confrontées.
Après avoir surmonté des obstacles ou des difficultés, ces femmes ont réussi à reconstruire leur vie et souhaitent inspirer d’autres femmes dans leur propre parcours.
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Les interviews sont une façon pour elles de contribuer et d’inspirer d’autres personnes qui pourraient traverser des expériences similaires.
J’ai envie de contribuer, à ma petite échelle, à rapporter un peu d’espoir pour ceux qui vivent ou non une maladie ou une épreuve. Ces personnes peuvent avoir besoin d’être reboostées et s’identifier à celles qui ont des parcours inspirants.
« Elle a remis des couleurs dans sa vie »
Parmi les interviewées, on retrouve par exemple Fabienne Gemehl, socio-coiffeuse à Montreuil-sous-Pérouse. « Elle accompagne sur la perte de cheveux liée au cancer. Elle raconte comment elle en est devenue à faire ce métier », indique Pauline Petitpas.
D’autres témoignages ont également marqué Pauline Petitpas. C’est le cas de Fanja, la créatrice de la Fabrique à Sourires, une entreprise de papeterie créative écoresponsable.
« Elle l’a créée après avoir perdu son bébé. Elle a accouché prématurément et il est décédé. Elle a remis des couleurs dans sa vie par l’aquarelle. C’est pour cela que s’appelle La Fabrique à Sourires. »
Des parcours « durs »
Et puis il y a aussi l’histoire personnelle d’Aurore Hamon, la fondatrice des Carnets de Pépites. « Elle parle de son parcours de parent d’enfant malade. Elle a publié un livre à ce sujet. »
Autant de parcours « durs », mais aussi inspirants. « Dans mon podcast, on aborde des choses compliquées, mais il y a toujours une joie de vivre qui s’y dégage « , précise Pauline Petitpas.
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Dans les interviews que l’on retrouve dans Les Croqueuses, il y a ce témoignage d’une maman. Elle aime profondément son enfant, mais elle déteste être mère et ce rôle de mère. Je trouve super d’avoir ce discours afin de déculpabiliser celles qui vivent très mal cette situation. »
Depuis début avril, Pauline Petitpas fait évoluer son podcast.
Je vais avoir une interview de femme inspirante où on ne parlera pas forcément de résilience et une interview consacrée à la résilience.
Julia Simon, coach holistique et auteure, fera notamment partie des invitées.
Enfin, la dynamique autour de son podcast lui donne envie aujourd’hui d’aborder un sujet personnel : sa maladie.
« J’ai réussi à stabiliser la maladie »
« J’ai 38 ans et je ne suis pas en fauteuil roulant. J’ai réussi à identifier des causes psychologiques et émotionnelles qui ont en partie déclenché cette maladie. Je me suis dit qu’en travaillant sur l’émotionnel, je peux avoir un fort impact. J’ai mis en place plein de changements et j’ai réussi à stabiliser la maladie. Je suis très fière de cela », confie Pauline Petitpas.
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Si bien que la coach se dit prête à partager auprès d’autres malades son parcours.
« J’avais tout coupé par rapport à cette maladie pour ne pas lui laisser trop de place. Aujourd’hui, je suis en contact avec La Fondation pour l’aide à la recherche sur la sclérose en plaques (Arsep) pour devenir bénévole et témoigner auprès d’autres malades. »
L’envie de porter la voix, encore une fois.
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