Une femme ukrainienne et son fils réfugiés depuis plus d’un an à Chartres-de-Bretagne

, Une femme ukrainienne et son fils réfugiés depuis plus d’un an à Chartres-de-Bretagne

Pour fuir les horreurs de la guerre en Ukraine, Yulia Moroz et son fils Emil sont arrivés en avril 2022 dans la commune. Depuis, elle suit des cours de français pendant deux heures, trois fois par semaine, avec l’association AGIRabcd ainsi que des exercices sur internet.

 Les progrès sont remarquables, confirme Virginie Simard, nous pouvons converser sans difficultés . Il en est de même pour son fils Emil, qui a effectué la dernière année de maternelle à l’école Sainte-Marie de Chartres-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine).

 Il a été bien accueilli et s’est bien adapté, il a des copains, déclare sa maman.I l parle sans accent. » En septembre, il va faire sa rentrée en CP et  suivra également une école ukrainienne en ligne, car notre but est de rentrer dans notre pays .

Une recherche d’emploi sans succès

La jeune femme a cherché du travail sans en trouver ; elle souhaiterait un emploi dans la commune dans un supermarché, une usine, dans le domaine de la petite enfance ou même du ménage comme d’autres réfugiées dans le secteur.

 Un mi-temps me conviendrait car je m’occupe de mon fils qui rentre manger le midi à cause d’une allergie. J’ai aussi des cours de français et les rendez-vous administratifs. 

Une visite en Ukraine et la question de rester

Du 5 au 28 juillet 2023, ils sont retournés en Ukraine avec sa fille Louisa, qui travaille en Pologne. Son mari, Andrei, mobilisé a obtenu une permission de deux semaines.

Ses parents, comme elle, ont quitté la ville Mykolaïv, en Ukraine, où ils habitaient car elle se situe près de la ligne de front. Ils résident actuellement dans le centre du pays.  C’est là que nous avons retrouvé ma famille, mes parents et mon mari après un aller en bus, en avion et en train. Mon fils était toujours à côté de son père .

Des réaménagements effectués le temps du séjour

Pendant ce temps, Virginie Simard et Betty Tutrice ont réaménagé le studio.  Nous avons supprimé le canapé-lit, créé un coin chambre avec chacun son lit et un vrai salon. 

Puis pour Yulia Moroz et Emil s’est posé la question de rester ou pas en Ukraine. Ils ont fait le choix de revenir, car c’est toujours la guerre  même si les Ukrainiens continuent à vivre ou du moins essaient de vivre normalement .

Un retour vers la France très compliqué

Le départ et le retour en France ont été compliqués, surtout la séparation d’Emil et de son papa  un très mauvais moment  et les cinquante-cinq heures de bus dont une partie sous les bombardements.

Yulia Moroz continue à faire goûter sa cuisine. Pour Virginie Simard  des liens se sont créés. Nous irons en vacances en Ukraine et son mari viendra en France . Yulia conclut :  C’est notre famille élargie .

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