L’homme de 60 ans renvoyé ce lundi 26 février 2024 devant le tribunal judiciaire de Brest, devait répondre de deux affaires jointes dès l’ouverture du procès. Dans la première, lui étaient reprochées des violences conjugales récurrentes commises entre le 1er novembre 2015 et le 18 juin 2023 dans une commune du pays de Morlaix et dans une commune d’Ille-et-Vilaine. Le second dossier traitait de la diffusion de messages à caractère pornographique accessibles à un mineur le 16 juin 2021 à Combeaufontaine (Haute-Saône). Les débats ont permis d’établir un lien entre ces délits que le prévenu a reconnus.
« Les mots sont parfois plus violents que les coups »
Vingt-cinq ans séparent le sexagénaire de son épouse. Ils se sont mariés en 2008, et trois enfants sont nés de leur union. Leurs relations se dégradent vite néanmoins, en raison de la domination qu’exerce le mis en cause sur sa femme. Cette dernière confie aux gendarmes, via une plainte sur internet, que son mari n’a de cesse de la rabaisser au point d’avoir des idées noires. À plusieurs reprises, il l’encourage d’ailleurs à mettre fin à ses jours estimant qu’elle « n’est bonne à rien ». Lors de l’enquête, des traces de scarification sur les bras de la plaignante permettent de constater « un état psychologique délabré » jusqu’à retenir une incapacité totale de travail de deux jours.
À l’audience, sur le banc des parties civiles, la femme, qui confirme ses dires, n’ose pas prendre la parole en présence de celui dont elle dénonce les humiliations. Son avocate s’en charge en prévenant que « les mots et les actes sont parfois plus violents que les coups ». Et d’évoquer « un contrôle coercitif », une qualification délictuelle dans les pays anglo-saxons. En France, sont considérées comme une infraction les violences psychologiques habituelles.
« Une violence au quotidien à bas bruit »
À cette agression quotidienne, s’ajoutent les déviances sexuelles du sexagénaire qui, frustré de son intimité conjugale, se connecte sur des sites où il s’immisce dans des conversations entre mineurs pour y adresser des vidéos pornographiques dans lesquelles il se met en scène. C’est ainsi que deux adolescents de 12 et 13 ans ont signalé ces « films choquants » surpris sur le réseau social Snapchat. Le représentant du parquet, Emmanuel Phelippeau, résume l’ensemble des faits reprochés par ces mots : « C’est une violence au quotidien à bas bruit sur fond de frustration sexuelle. »
Le jugement tombe : un emprisonnement avec sursis de quinze mois, une interdiction de tout contact pendant trois ans et une inscription sur le fichier des délinquants sexuels.
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