Pour les aider à décrocher le Graal, des offres ont été mises en ligne sur le site internet 1jeune1solution.gouv.fr, ce lundi. L’objectif chiffré avait été affiché par le gouvernement le 30 novembre dernier : « Il y a 500 000 stages à pourvoir. Donc il faut qu’il y ait 500 000 propositions. Il ne s’agit pas d’en avoir la moitié », avait insisté le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, pour motiver les entreprises à venir déposer des offres sur la plateforme gouvernementale.
30 offres à Paris
Or, ce lundi, le nombre d’offres visibles sur le site semblait très inférieur. Dix-sept lieux apparaissaient dans un rayon de 60 km autour de Brest, dans l’après-midi, pour la période des deux semaines de stage, la plupart ne proposant qu’une seule place. Des offres qui proviennent d’entreprises agroalimentaires, d’Armor Lux, ou Engie. Pas plus, autour de Saint-Brieuc (12 offres) ou Lorient (11). Un peu mieux en Ille-et-Vilaine, autour de Rennes (30), soit le même chiffre que Paris intra-muros ! Autour de Nantes, la grande majorité des offres consiste à suivre des professeurs des écoles dans des établissements publics du département.
Le site 1jeune1solution.gouv.fr n’affiche pas de compteur sur le nombre total de lieux de stage, à l’échelle de la France, mais, compte tenu de nos comptages réalisés autour de différentes villes françaises, il ne devait pas dépasser un ordre de grandeur de quelques centaines.
Contacté par Le Télégramme, ce lundi, au sujet de ce faible nombre d’offres disponibles, le ministère de l’Éducation a répondu n’avoir, « pour l’heure », « pas d’informations à ce sujet ». Auprès du journal Le Parisien, il a évoqué « un bug d’affichage » sur la carte nationale, précisant que « plusieurs milliers » de propositions étaient en ligne.
Mais où sont donc passées les 200 000 offres qui étaient censées être déjà disponibles lors de la prise de parole de Bruno Le Maire, accompagné de Gabriel Attal, fin novembre ? La nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, et son homologue à l’Industrie, Roland Lescure, avaient tenté de battre le rappel des entreprises, dans un message vidéo posté sur le réseau social X la semaine passée, les invitant à poster leurs offres directement sur la plateforme.
Mais il faudra sans doute attendre plusieurs jours, compte tenu de ces aléas techniques, pour tirer un bilan plus définitif du fonctionnement du site.
« Une opération de communication »
Du côté des syndicats, ce nouvel épisode ne surprend pas : « On est dans une opération de communication, et non dans quelque chose d’opérationnel. Personne n’attendait rien de cette plateforme, que ce soit du côté des élèves, des familles et des enseignants », réagit Matthieu Mahéo, secrétaire académique du Syndicat national des enseignements de second degré (Snes) Bretagne.
Les déçus du site 1jeune1solution.gouv.fr, en ce premier jour, peuvent éventuellement se tourner vers une alternative en Bretagne. La plateforme Ideo, financée par le conseil régional, regroupait, ce lundi soir, 1797 lieux de stage.
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