2 740 € en moyenne : c’est le coût de la rentrée dans la région, selon la Fédération des associations étudiantes de Bretagne Occidentale (Fédé B). Dans son indicateur annuel, l’organisation syndicale fait le point sur le coût de la rentrée, comprenant les dépenses courantes pour un mois (loyer, alimentation, abonnements) et les frais propres à la rentrée universitaire (dépôt de garantie, assurance, frais d’inscription).
Sans trop de surprise, cet indicateur est en augmentation de 4,57 % sur le territoire de Bretagne occidentale (Morbihan, Côtes-d’Armor, Finistère), selon la fédération. Parmi les villes de ces départements, la rentrée est la plus chère à Vannes, car un étudiant doit y débourser 2 960 € pour sa rentrée, contre 2 716 € à Brest ou encore 2 646 € à Lannion.
Loyers et alimentation en cause
Ce qui justifie la place de Vannes en haut du podium des villes les plus chères de Bretagne occidentale, c’est le loyer. La Fédé B estime son coût à 520 € en comprenant les charges locatives. À titre de comparaison, ce coût est estimé à 395 € à Brest, et 363 € à Lannion.
Le deuxième poste de dépense de la vie courante qui grève le plus le budget des étudiants bretons, c’est l’alimentation, en proie à l’inflation. La fédération estime que son coût a augmenté de 15 %, passant de 177 à 204 € par mois en moyenne, mais cela ne représente pas la hausse la plus importante. Elle est détrônée par la téléphonie et internet, dont le coût se serait accru de plus de 19 %.
En première position des problèmes à résoudre d’urgence, la Fédé B pointe du doigt la question du logement. « Alors que notre région compte plus de 125 000 étudiants, ce sont seulement 8 500 chambres en résidence Crous qui sont disponibles, […] il en faudrait au minimum 11 000 pour respecter les objectifs préconisés », explique la fédération dans son rapport, rappelant avec amertume la fermeture de la résidence de Gernugan à Saint-Brieuc.
Même tendance sur le plan national
Sur le plan national, la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) a publié le même indicateur, selon les mêmes modes de calculs, qui estime le coût d’une rentrée universitaire à 3 020 € pour un étudiant non boursier, en augmentation de 8,8 %. Le podium des postes de dépenses en augmentation est le même (loyer, alimentation, téléphonie).
Si le coût breton hors Ille-et-Vilaine est en deçà de la moyenne française, la Bretagne serait de moins en moins un eldorado pour le porte-monnaie des étudiants. « Il y a quelques années, Brest était l’une des destinations les moins chères en France, mais depuis la crise de la covid, le marché se tend », regrette Baptiste Le Masson, président de la Fédé B, qui voit avec regret l’écart entre la France et la Bretagne se resserrer, d’année en année.
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