Rennes : à 20 ans, il crée sa marque et vend ses vêtements à l’étranger

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Tout est parti du skate. Thomas Cousin voulait un nouveau pantalon pour s’adonner à ce sport de glisse, mais cet équipement est « assez cher ». Alors, il achète une machine à coudre et fait son propre pantalon.

Après plusieurs mois à coudre pour le skate, ses amis le mettent au défi de créer sa marque. Finalement, l’étudiant en licence d’Histoire de l’art à Rennes les prend au mot. En février 2023, il dépose le nom : Not too ballsy. Sa marque est née.

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Mêler skate et haute couture

Chez lui, Thomas Cousin imagine des vêtements « workwear », inspirés des vêtements de travail des années 1960, mixés à des coupes influencées par l’univers du skate, le tout dans des tissus de haute couture.

« L’idée, c’est de travailler avec des dead stocks de maisons de couture », autrement dit des tissus que les marques ne veulent plus utiliser. Cela permet d’intégrer une dimension d’upcycling et de travailler sur une matière de qualité.

Thomas Cousin utilise des machines à coudre industrielles, plus robustes pour coudre des tissus épais.
Thomas Cousin utilise des machines à coudre industrielles, plus robustes pour coudre des tissus épais. (©Clémence Pays/actu Rennes)

Tous les modèles sont faits sur-mesure et en très petite quantité, voire en modèle unique, selon la quantité de tissu disponible.

« Il n’y a jamais plus de 10 exemplaires de chaque modèle, à l’exception d’un pantalon fait dans un tissu de la Maison Thevenon », précise Thomas Cousin.

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Un succès rapide

Pour montrer ses créations, le couturier lance un compte Instagram dédié. « Des potes et potes de potes » l’aident pour la direction artistique et servent de modèles photo.

Le succès ne se fait pas attendre. « C’est surtout grâce à un modèle de pantalon en particulier » mis en avant par un influenceur britannique, relate Thomas Cousin.

À 20 ans, Thomas Cousin a créé la marque Not too Ballsy et fabrique des vêtements à Rennes.
À 20 ans, Thomas Cousin a créé la marque Not too Ballsy et fabrique des vêtements à Rennes. (©Clémence Pays/actu Rennes)

« De 200, je suis passé à 2 000 abonnés », raconte le couturier, qui peut compter sur une clientèle principalement basée à l’étranger.

J’ai fait un pop-up store, ce qui m’a permis de me faire connaître des Rennais. Mais je reçois surtout des demandes des États-Unis, des Émirats arabes unis, du Qatar, du Japon, du Royaume-Uni, du Danemark aussi, de la Suède et d’Allemagne.

Thomas CousinCréateur de la marque Not too Ballsy

Cette notoriété lui permet de vivre de ses créations. « J’ai décidé de ne pas faire de master après ma licence pour me consacrer à ma marque. » Une belle reconnaissance pour cet autodidacte de 20 ans.

Dans son appartement qui fait office d'atelier, Thomas Cousin collectionne les tissus de haute couture qui lui servent à créer ses vêtements.
Dans son appartement qui fait office d’atelier, Thomas Cousin collectionne les tissus de haute couture qui lui servent à créer ses vêtements. (©Clémence Pays/actu Rennes)

Côté budget, l’entrée de gamme se situe autour de 50 et 60 euros pour les tote bag réglables et les chemises à manches courtes à zip.

Pour les jupes et shorts, il faut compter entre 100 à 130 euros et, pour un pantalon, entre 140 à 200 euros. « Tout dépend du prix du tissu et du temps passé », explique Thomas Cousin.

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Ouvrir une boutique à l’étranger

Pour l’instant, le couturier n’a pas prévu de lancer un site internet. « Instagram, ça me permet de réguler la demande et d’être en contact avec les clients. Je veux absolument échanger avec eux », précise Thomas Cousin.

Thomas cousin travaille sur la fabrication du modèle de pantalon qui l'a fait connaître.
Thomas cousin travaille sur la fabrication du modèle de pantalon qui l’a fait connaître. (©Clémence Pays/actu Rennes)

En plus, « avec les réseaux sociaux, je touche tout le monde », en particulier les gens intéressés par la mode et surtout les amateurs de sneakers qui recherchent des vêtements assortis à leurs chaussures.

À l’avenir, le Rennais aimerait ouvrir une boutique au Portugal, « à Lisbonne, c’est une ville intéressante pour la mode ».

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