Relai colis à domicile : « pour le contact humain, et pour arrondir les fins de mois » témoigne cette Bretonne

Sur l’entrée de son petit immeuble, à Bourgbarré (Ille-et-Vilaine), Emmanuelle a collé une affichette, point colis UPS au 2ᵉ étage. À l’entrée de son appartement, elle range dans un petit meuble à chaussures, les colis en attente de leurs clients « j’ai trois gros cartons et deux autres petits, juste derrière la porte d’entrée. Quand les clients arrivent, je leur demande leur carte d’identité. Puis je scanne le colis et je leur donne« . Emmanuelle utilise une application sur son portable pour scanner les colis de toutes sortes « le plus gros que j’ai eu, c’est une chaise de jardin que j’ai dû cacher derrière mon canapé ! J’ai aussi reçu des colis parfois assez lourds, avec des croquettes pour chiens. J’ai reçu aussi des téléphones portables qui coûtent très cher ! » sourit la quadragénaire.

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« J’aime le contact avec les gens »

Assistante maternelle, Emmanuelle propose le service l’après-midi, « quand les enfants dorment » et jusqu’à 19h30 le soir. Mais parfois, pour dépanner les clients, elle propose un service plus tardif « on échange par message et je fais en sorte d’être disponible pour qu’ils puissent récupérer leur colis« . Sabrina, une habitante de Bourgbarré achète régulièrement sur internet et elle apprécie le service : « C’est très pratique, et ça évite de faire des kilomètres pour récupérer un colis. Et puis Emmanuelle a toujours le sourire, le côté humain, c’est vraiment important. » Le contact humain, c’est justement ce qui a conduit Emmanuelle a accepté la mission de relais colis à domicile : « Un petit sourire, un merci, une petite blague, c’est toujours agréable, j’aime le contact avec les gens.« 

40 centimes par colis, « ce n’est pas rien »

Pour le service, Emmanuelle touche 40 centimes par colis. « J’ai fait le calcul, sur six mois, j’ai une cagnotte de 50 euros, cela ne parait pas beaucoup, mais c’est quand même l’équivalent d’un panier de courses, et vu l’inflation en ce moment, ce n’est rien », souligne la mère de famille. Elle pourrait gagner plus, avec les fêtes de fin d’années et l’augmentation du nombre de commandes sur internet. Pour faire partie du réseau Welco, Emmanuelle a déposé sa candidature en remplissant un petit questionnaire. Une fois sélectionnée, elle a reçu une formation d’une demi-heure en visio. Selon les responsables Welco, comme Emmanuelle, ils sont actuellement une quinzaine de relais particuliers, en Ille-et-Vilaine.

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