Eric Simonin, acteur qui passe son temps entre le Pays de Vitré où réside sa famille et le Finistère, fait partie du casting du nouveau film de Nicolas Guillou, Nous serons toujours là ! Plogoff 1980.
Il était présent à l’avant-première à l’Aurore cinéma de Vitré, mercredi 20 mars 2024.
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Une histoire inspirée de faits réels
Un projet de centrale nucléaire, une opposition farouche, des forces de l’ordre omniprésentes… On pourrait presque se croire sur une manifestation du 21e siècle.
Pourtant, on est bien en 1980 à Plogoff, petite commune d’un peu plus de 1 000 habitants aux confins du Finistère et du Cap Sizun.
Là-bas, il se trame une lutte qui dure depuis quelques années contre l’installation du central nucléaire, dans une période où le choc pétrolier de 1973 a poussé l’État français à porter plusieurs projets nucléaires à travers la France.
La petite commune de Plogoff fait partie des sites retenus, mais c’était sans compter sur l’opposition des habitants. « Cela représente 7 ans de lutte. La population de Plogoff a cherché à s’informer sur le projet et aussi à s’opposer. C’est une lutte emblématique, puisqu’à la fin la population, les habitants gagnent. C’est une des premières luttes écologistes en France », souligne Eric Simonin, acteur originaire du Pays de Vitré.
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Un gros travail de documentation
De ces faits réels et après plus d’un an d’imprégnation et de documentation auprès d’associations locales et d’habitants, l’équipe de tournage est arrivée pour tourner en septembre 2021.
« Nicolas Guillou, le réalisateur, avait fait un gros travail sur le scénario pendant le covid. De mon côté, je suis allé vivre dans le secteur où j’ai pu apprendre le breton et rencontrer beaucoup d’interlocuteurs aussi bien du côté des opposants que des gendarmes et des politiques. Ce travail était nécessaire. On est allé chercher l’âme de la lutte. »
Résultat : un long métrage de fiction made in Bretagne qui sortira sur les écrans mercredi 27 mars. « C’est rare que des longs métrages de fiction, faits localement, aillent au bout car financièrement, c’est compliqué. »
Mais Nicolas prouve que c’est réalisable et en Bretagne, on a tout ce qu’il faut pour réussir des films locaux avec des histoires locales. C’est un peu du long métrage en circuit court.
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Dans cette histoire, notre Vitréen, qui a aussi joué dans le Réseau Shelburn, autre film de Nicolas Guillou, joue un opposant originaire du Larzac qui vient porter main forte à la lutte bretonne. Sans trop en dévoiler, il avoue : « C’est un personnage pivot. Un rôle complexe avec une part d’ombre. »
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