La Maison Tirot est l’unique fabricant de petits voiliers en bois en France

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A Romagné, Augustin Hubert a repris La Maison Tirot il y a deux ans.
A Romagné, Augustin Hubert a repris La Maison Tirot il y a deux ans. ©Hervé PITTONI

C’est dans l’ancien atelier de charpente Darras qu’Augustin Hubert vient de transférer La Maison Tirot. De Romagné à Romagné et du bois au bois, car cette petite entreprise est le dernier fabricant français de bateaux-jouets flottants.

« Et il serait peut-être difficile de trouver l’équivalent en Europe », sourit Augustin Hubert, son patron.

Depuis 1946

En reprenant l’entreprise en 2021, ce trentenaire savait qu’il embarquait aussi avec lui une belle histoire familiale.

C’est en effet en 1946 que Francis Tirot, alors sabotier, eut l’idée de fabriquer des bateaux en bois capables de flotter. L’affaire fut ensuite reprise par son fils Francis, puis par son petit-fils Nicolas.

Augustin Hubert, enfant, avait joué avec un bateau de la Maison Tirot. Passionné de voile, installé à Rennes, il n’a pas hésité longtemps lorsqu’il a appris que le fabricant était à vendre.

Qui et où dans le Pays de Fougères ?

Visites du 23 octobre au 5 novembre (jours et horaires variables selon les entreprises).
Réservation obligatoire sur le site internet dédié ou dans les offices de tourisme. 2, 5 € la visite, gratuit moins de 18 ans et demandeurs d’emploi.
Les entreprises :
Louvigné : Salaison Bio Valeur ; Le Tournevis (réemploi de mobilier). Mellé : Atelier La Grosse Bertha (gravure, linogravure). La Bazouge-du-Désert : Soleil d’artifice (apiculture). Laignelet : Amis des verriers. Parigné : brasserie Skalf. Javené : Atelier Brasselet bois (encadrement). Romagné : Maison Tirot. Bazouges-la-Pérouse : Atelier Chauvière-Coquin (céramique), garage SN Auto (véhicules atypiques). Chauvigné : La Ferme à bulles (savon au lait d’anesse).
Saint-Rémy-du-Plain : Prioul métal service (mettalerie feronnerie). Val-Couesnon : le Jardin des coccinelles (maraicher, ferme pédagogique). Les Locos (boulangerie artisanale). Maen Roch : Abéra (abattage et transformation du porc). Fougères :  Otima, Ouest-bedding Hôtelys, Brasserie l’Embardée, Artisa Imprim, Atelier Dorure et décors, Atelier Les Artisans voyageurs, Atelier le Parchemin des limbes, Atelier Ma Peinture décorative, Atelier musée de l’horlogerie, P’tits clous et capitons (tapissier), Association La Sirène (chaussure).
  

La Maison Tirot produit chaque année quinze mille exemplaires de ses bateaux. Six modèles. Les petits :  Bachi (le nom du bonnet à pompon de la Marine nationale), Sloop et Misainier, vendus de 26 à 28 € en boutique. Les grands, que l’on peut s’offrir ou offrir pour 120 € : le Tirot, le Beajour (voyageur, en breton), et le Saint-Germain (du nom de la rue de l’entreprise et de la vile de naissance d’Augustin).

Des voiliers déclinables en six couleurs, fabriqués artisanalement par une petite équipe de deux salariés historiques de chez Tirot, Cyril et Alban, secondés par des apprentis.

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Tous les bateaux Tirot passent par les mains de ces spécialistes de la coque bien poncée et de la voile bien dressée.

Rien de facile : « nous travaillons une matière vivante, le bois » rappelle Augustin Hubert.

A Romagné, Augustin Hubert a repris La Maison Tirot il y a deux ans.
Chaque coque en hêtre fait l’objet d’un examen minutieux. ©Hervé PITTONI

Bientôt le sous-marin ?

La Maison Tirot joue aussi la carte locale.

Nous n’utilisons que du hêtre local, venus de la scierie de Saint-Sauveur, tout à côté. Les voiles sont confectionnées par les Ateliers du Douet, aussi à Saint-Sauveur. Seuls les tourillons pour les mats, compliqués à réaliser, viennent de Loire Atlantique.

Augustin Hubert, La Maison Tirot

Même les emballages en carton sont bretons (Saint-Brieuc).

On peut trouver les bateaux de la Maison Tirot dans des boutiques en France (souvent en bord de mer), mais aussi en Belgique et en Suisse.

L’achat est aussi possible via le site internet de l’entreprise. Un créneau qu’Augustin Hubert aimerait développer. « L’un de nos apprentis est chargé du développement commercial  » situe le nouveau capitaine de la Maison Tirot.

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En s’installant dans de nouveaux ateliers, la Maison Tirot entame une phase de modernisation avec l’arrivée de nouvelles machines.

Elle accompagnera peut-être le lancement de nouveaux produits. « Je viens de tester un sous-marin avec mes enfants dans notre baignoire » sourit Augustin Hubert.

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