« J’ai retrouvé le sourire » : à Orgères, le village Assia comble les résidents dépendants

« Bienvenue dans ma petite maison » : Arlette, 92 ans et en fauteuil roulant, nous ouvre la porte automatique de son logement, en plein cœur du village Assia, un village de 24 maisons destinées aux personnes handicapées ou dépendantes à Orgères, en Ille-et-Vilaine.

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L’intérieur ressemble en tous points à une maison classique : « J’ai ma cuisine aménagée, très pratique, mon coin salon avec canapé, télévision, ordinateur, photos. » À un détail près : tout est adapté à sa perte de mobilité : « La douche est grande, avec des rampes des deux côtés« , détaille son fils, Pierre-Antoine, qui a trouvé le village sur internet. « C’est un détail, mais le lavabo est pile à la bonne hauteur, autour de 70 cm. Dans son ancienne résidence, il était dix centimètres plus haut, ce qui est standard pour les personnes valides, mais maman ne pouvait pas se pencher pour l’utiliser facilement.« 

Un accompagnement sur mesure

Arlette détestait son ancienne résidence. Le confort, les soins, mais surtout le prix : « Je me faisais complètement plumer ! » Ici, elle paie 1.300 euros, tout compris : un logement de 60m2, les charges locatives, les espaces communs, l’aide à domicile et les soins. Ces derniers sont assurés par huit aides soignantes : « Le matin, on aide ceux qui en ont besoin à se laver« , liste Caroline, l’une des aidantes à plein temps. « Ensuite, on les accompagne sur la cuisine, la mobilité, les tâches ménagères. » Mais tout n’est pas « que » médical : Caroline propose aussi des séances d’art-thérapie, de la gymnastique douce, des ateliers théâtre et un journal du village : « Les résidents sont très demandeurs et enthousiastes !« 

Recréer un village « à l’ancienne »

Les critères pour avoir accès à un logement au village Assia sont simples : présenter une perte d’autonomie, sans pour autant nécessiter une assistance permanente. « Les aides soignantes sont là en journée, mais pas la nuit« , explique Hélène Mahé, coordinatrice de vie sociale. Par ailleurs, perte d’autonomie ne veut pas dire forcément grand âge, il peut s’agir de personnes en situation de handicap, ou d’adultes victimes d’un accident de la vie : « L’objectif, c’est de recréer une vraie sociabilité, et une sorte de village à l’ancienne« , raconte encore Hélène Mahé. « Untel va promener le chien du voisin, untel lui amener de la farine, on prend le café ensemble sur la terrasse. » Et ça fonctionne ! Les résidents semblent apprécier la convivialité et le confort offert par le village Assia. En témoignent les mots d’Arlette : « J’ai retrouvé le sourire.« 

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