L’année 2023 a été difficile pour Kerlink. À tel point que l’entreprise bretonne, spécialiste des réseaux pour l’internet des objets, a dû tailler dans ses effectifs pour assurer sa survie. Basée à Thorigné-Fouillard (35), près de Rennes, la société a vu son activité reculer à cause de la chute des cours des cryptomonnaies en 2022. Un phénomène mondial qui s’est notamment traduit par l’arrêt des ventes d’équipements Kerlink pour le déploiement de la monnaie virtuelle HNT de l’américain Helium.
Conséquence de cette déconvenue, le chiffre d’affaires de la PME cotée en Bourse a dévissé de 27,5 % en 2023 pour atteindre 13,7 M€. « En enlevant Helium, soit 3,8 M€ en 2022, la baisse est plus modérée », pointe le P-DG, William Gouesbet. La perte nette, elle, a été creusée, passant de -3,5 M€ en 2022 à -4,6 M€ en 2023.
Selon le P-DG, c’est au premier semestre 2023 que la situation a été la plus critique, avec « très peu d’investissements » de la part des collectivités, des industriels ou des opérateurs de réseau. La « dynamique » a en revanche été « meilleure en fin d’année » et ce, grâce à une relance des investissements, un recentrage de Kerlink sur ses marchés historiques (pilotage des éclairages publics, surveillance des bâtiments, de la qualité de l’air…) et une restructuration de l’offre commerciale afin de la rendre « plus lisible ».
Déjà des suppressions de postes en 2019
Malgré tout, l’entreprise, fondée en 2004, a été contrainte de faire des économies pour ne pas aller dans le mur. « Nous avons mis en place un plan de départs au deuxième trimestre 2023, en mai-juin », indique William Gouesbet. Alors que l’équipe comptait 92 salariés fin 2022, ils sont désormais 74 (66 à Thorigné-Fouillard et le reste à l’étranger). Les suppressions de postes ont principalement concerné le marketing et la « gestion de production ». Des départs qui ont entraîné une baisse des dépenses à compter de novembre 2023 et qui produiront leur plein effet sur l’exercice 2024. Pour rappel, Kerlink avait déjà supprimé 24 postes en 2019 en raison d’un ralentissement du marché.
Couplées à une restructuration de la dette, des créances quasiment toutes recouvrées et une trésorerie qui permet de voir venir, ces mesures doivent permettre à Kerlink de rebondir. « Nous sommes dans une optique de relance, c’est notre préoccupation première », assure William Gouesbet, qui évoque plusieurs marchés « porteurs », dont la ville et les bâtiments « intelligents ». Pour 2024, l’entreprise vise une hausse de son chiffre d’affaires de l’ordre de 20 % et compte revenir dans le vert en termes de rentabilité. Sur le premier trimestre, le chiffre d’affaires a reculé de 3 %.
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