Depuis le 1er mai, vous avez succédé à Jean-Marc Escalettes à la direction d’Orange Grand Ouest. Quels sont les grands sujets qui vous attendent ?
Il y en a beaucoup ! Je pense notamment au déploiement du très haut débit et à l’accompagnement de tous nos clients vers cette offre. C’est la 5G pour le mobile ou la fibre pour internet. Je pense aussi à la mise en œuvre de la politique de ressources humaines du groupe, à la cybersécurité ou aux Jeux Olympiques, pour lesquels Orange est l’unique fournisseur de services télécoms.
Orange emploie 15 000 personnes dans l’Ouest. Alors qu’un plan de départs volontaires cible la branche de services aux entreprises, des recrutements sont-ils prévus ?
Oui, nous recrutons notamment pour nos services de cybersécurité, un sujet qui prend de l’ampleur dans les entreprises. Ce n’est plus qu’une histoire de grands groupes, toutes les entreprises sont concernées. S’agissant du plan de départs, il est cours, je ne ferai pas de commentaires.
Sur la fibre, la Région Bretagne a fixé un objectif de couverture à 100 % en 2026. Quel est le rôle d’Orange ?
Nous déployons notre propre réseau dans des grandes villes comme Rennes, Brest, Saint-Malo (35) ou Quimper. Le reste, en revanche, est géré par le syndicat régional mixte Megalis. Là, nous avons une mission d’exploitation et de commercialisation du réseau auprès des opérateurs, dont Orange (la construction du réseau est assurée par Bouygues et sa filiale Axione, NDLR).
Cet objectif de 2026 est-il tenable ?
Je ne me prononcerai pas là-dessus. Tout ce que je peux dire, c’est que la livraison des prises pour la fibre se fait à un bon rythme.
Le développement du très haut débit va de pair avec l’arrêt progressif du réseau en cuivre. Quel est le calendrier de ce vaste chantier national ?
Comme vous l’indiquez, l’arrêt sera progressif jusqu’en 2030, date programmée de la fin du chantier. Le programme est découpé en lots déterminés par l’Arcep, le régulateur des télécoms. Le quatrième lot est en cours de validation. Le premier, par exemple, compte huit communes en Bretagne (pour lesquelles le réseau cuivre sera arrêté d’ici fin janvier 2025, NDLR) ainsi qu’une expérimentation en zone très dense dans le centre de Rennes, où la commercialisation des offres cuivre a été stoppée en mars 2024 et où l’arrêt du service est prévu fin mars 2025.
Pour les clients, que faudra-t-il faire lorsque le service cuivre sera arrêté ?
Il faudra basculer sur un abonnement très haut débit. Les clients concernés ont été prévenus. Des courriers leur ont été envoyés, il y a eu des affichages à Rennes, notamment. L’enjeu, c’est de les accompagner.
En Bretagne, certains foyers n’ont toujours ni téléphone ni internet depuis la tempête Ciaran de novembre. Comment l’expliquez-vous ?
Cette tempête a été un événement extrême, avec une casse sur les réseaux comme on n’en avait pas vu depuis longtemps, ce qui a nécessité de dépêcher sur place de nombreuses équipes internes et externes. Plus de 15 000 poteaux ont été cassés. Aujourd’hui, la très grande majorité de ce qui devait être réparé l’a été. Une équipe post-crise est toujours mobilisée et nous nous employons à traquer les derniers clients rencontrant des problèmes.
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