En 2022, mes premières douleurs apparaissent. Fourmillements et engourdissements répétés s’emparent de mon corps depuis la paume des pieds jusqu’au bas-ventre. C’est répétitif et arrive sans prévenir. Je consulte, je consulte et puis, en 2023, on m’annonce le verdict : c’est une sclérose rémittente.
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« C’était écrasant »
Christelle Olivère, originaire de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), tombe des nues. D’autant qu’elle vient tout juste d’enterrer sa maman, terrassée par une sclérose en plaques. La jeune femme, installée depuis 2019 à Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire), est alors complètement déboussolée.
« Je ne comprenais pas, je ne comprenais rien de ce qui m’arrivait. C’était écrasant, raconte-t-elle. Heureusement, j’ai reçu tout de suite le soutien de mon mari et de mes deux enfants. Cela m’a aidé à passer le cap. » Cette maladie est difficile à diagnostiquer car les symptômes peuvent représenter beaucoup de maladies. C’est un examen IRM de la moelle épinière qui a tranché.
Accepter la maladie
D’abord vient le temps du refus, de faire comme si la maladie n’était pas là. Mais bien vite, la fatigue physique et psychologique s’impose. Elle ne peut même plus marcher : Il faut donc changer de logiciel et se dire qu’il faut se battre avec la maladie. En gros, il faut l’accepter et vivre avec. C’est une histoire de cohabitation…
Le plus dur est le regard des autres, car les symptômes sont « invisibles à l’œil nu. Seuls mes proches remarquent les changements ». Lesquels sont aussi nombreux que difficiles à accepter, car cela touche jusqu’à l’intimité, la dignité. Cela en devient humiliant !
Mais il en faut plus pour abattre Christelle Olivère. À grand renfort de lectures et d’usage d’Internet, elle découvre la fondation Arsep qui existe depuis 1969.
Tirelire pour la recherche
Elle met en place à Beaupréau une tirelire consacrée à la recherche pour lutter contre cette maladie. L’opération s’intitule “En mai, je donne ma monnaie”. Elle a le soutien d’une quinzaine de commerçants de Beaupréau comme Super U, Au fil des aiguilles, la Rombière, Tutti pizza, le Lion d’or, la Promenade, le café des Ponts, les Goûts et les couleurs, Ripoche fleurs ainsi que Chez Augustine et la boulangerie des P’tits régals de Saint-Martin.
Christelle Olivère a aussi le soutien de la Mie Câline, à La Séguinière, la Fée des ongles, à Chemillé, et du Château Colbert, à Maulévrier. Enfin, la jeune malade est accompagnée par son employeur Sèvre-Loire Habitat.
Renseignements : page Instagram Ma coloc_la_sep_
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