Internet est une mine d’informations pour tous. Notamment pour les hackers, qui se servent de tout ce qu’ils y trouvent – informations professionnelles ou personnelles postées sur les réseaux sociaux, photos, mots de passe volés dans le cadre d’une fuite de données… – pour pouvoir peaufiner leurs attaques et mieux atteindre les entreprises. Selon le ministère de l’Intérieur, les collaborateurs sont des cibles de choix : huit cyberattaques sur dix sont liées à une faille humaine.
C’est sur cet aspect que la start-up rennaise Anozr Way entend agir. Fondée par Alban Ondrejeck et Philippe Luc, la société a développé un logiciel qui permet d’explorer le web afin d’identifier et protéger les données « à risque » des collaborateurs, pour in fine éviter des attaques. « On agit un peu comme un moteur de recherche », décrypte Alban Ondrejeck. La start-up travaille principalement pour les dirigeants des entreprises, douze fois plus ciblés que les autres par les pirates.
Avec sa technologie unique, Anozr Way se développe à vitesse grand V. Auréolée l’année dernière du prix de la start-up au FIC de Lille, la grand-messe de la cybersécurité, la start-up emploie une cinquantaine de salariés entre Rennes, Paris et Bordeaux et affiche une croissance de 170 % pour 2023 (chiffre d’affaires non communiqué).
Son marché explose : de plus en plus sophistiquées, les cyberattaques se sont multipliées ces dernières années, conduisant les entreprises à réagir. « Avant il fallait les convaincre, maintenant elles viennent toquer à notre porte », raconte Alban Ondrejeck.
Le Canada et les États-Unis dans le viseur
Pour se développer, Anozr Way a bouclé en 2020 une première levée de fonds de 2 M€ auprès du fonds régional Breizh Up, de BNP Paribas Développement et Bpifrance. Mi-mars 2024, elle a dévoilé une deuxième opération, de 6 M€ cette fois-ci, souscrite par le fonds Hi Inov du groupe Dentressangle et les deux premiers actionnaires historiques. De quoi lui donner du carburant pour accélérer. « Nous prévoyons +150 % par an jusqu’en 2027 et visons la rentabilité en 2026 », rapporte Alban Ondrejeck. D’ici la fin de l’année, une trentaine de recrutements sont programmés.
Outre le renforcement de la commercialisation en France, la société vise le marché nord-américain en se lançant dès cette année au Canada puis aux États-Unis. Certains pays européens sont aussi envisagés. « Le marché, potentiellement, est colossal, estime Alban Ondrejeck. À nous de l’adresser correctement. » Avec une nouvelle levée de fonds dans les prochaines années ? « On y réfléchit déjà, oui. »
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