Vous connaissiez déjà l’arnaque au conseiller bancaire bidon, voilà que la fraude au faux notaire ressurgit subitement. Dans cette escroquerie morbide, les malfaiteurs veulent profiter de la mort d’un proche pour soutirer de l’argent à leurs victimes. Relayé par Ouest-France qui a eu accès à un document audio, le témoignage d’un Rennais nous en dit plus sur le mode opératoire de ces personnes qui ne reculent devant rien pour se faire un peu d’argent. Contrairement à d’autres escroqueries au déroulement douteux, celle-ci est particulièrement bien menée.
C’est quoi cette arnaque ?
Le 3 janvier dernier, un Rennais reçoit un courrier de la société d’assurance vie suisse Swiss Life dans lequel on lui fait miroiter une grosse somme d’argent suite au décès de sa maman. La missive renseigne l’adresse, le numéro de téléphone, le numéro de siret et le site internet de l’étude notariale basée dans les Hauts-de-Seine. Attentifs au moindre détail, les cerveaux à l’origine de cette fraude ont même pensé à inscrire l’étude notariale dans les pages jaunes.
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Intrigué, le Breton appelle et tombe d’abord sur une musique d’accueil et une secrétaire avant de pouvoir parler avec l’officier ministériel. Au bout du fil, le notaire lui apprend la bonne nouvelle : la somme de 280 000 euros lui revient. Pour toucher cette rondelette somme, l’homme doit remplir plisseurs documents et verser au notaire 14 000 euros au titre des droits de succession. Le Rennais se méfie et contacte finalement Swiss Life qui confirmes ses doutes : aucun contrat au nom de sa mère n’est inscrit dans leurs fichiers. Les aigrefins, aveuglés par l’appât du gain, ont visé trop haut et auraient peut-être réussi leur coup s’ils n’avaient pas fait miroiter une somme à six chiffres.
Que faire si cela m’arrive ?
« Mes parents étaient cultivateurs et la somme à percevoir me paraissait énorme. Mais si ces escrocs m’avaient dit qu’il y avait 25 000 € à percevoir et que les frais de succession s’élevaient à 2000 ou 3 000 €, là, peut-être que j’aurai marché, confie le Breton au quotidien région. En tout cas, au téléphone, mon interlocuteur était très crédible », conclut Philippe qui envisage de porter plainte. Déjà en 2020, de faux notaires sévissaient toujours dans la région de Rennes, en Ille-et-Vilaine. À l’époque, le Calvados et la Loire-Atlantique ont aussi été la cible de ces escrocs qui pourraient bien retenter leur chance dans d’autres départements en 2024.
En cas de doute, le mieux est de « se rendre sur le site notaires.fr sur lequel sont référencés tous les notaires de France avec leurs coordonnées exactes », indique le conseil supérieur du notariat à BFMTV. Si vous le pouvez, se rendre physiquement sur les lieux de l’étude notariale est aussi une bonne idée.
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