A Tremblay, Chers Woods a acheté un terrain boisé pour protéger la forêt

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Sabine Anquetil a fait visiter le terrain acquis par Chers Woods à une des dernières contributrices, au mois de juillet. ©Marie Moussié

Sabine Anquetil ne vient qu’une fois par an sur le terrain qu’elle a acheté en bordure de la D155 en direction de Tremblay (Ille-et-Vilaine), sauf exception. Mais en juillet, elle s’y est rendue pour une occasion spéciale. La « gardienne » des lieux, mot qu’elle préfère au terme de « propriétaire », fait visiter la parcelle d’1,2 hectare de forêt à une nouvelle associée.

Cette dernière a versé 100 euros, tarif unique demandé pour intégrer le Groupement foncier rural (GFR) Chers Woods lancé par Sabine Anquetil et trois amis en 2021. Le terrain repéré sur Le Bon Coin coûtait alors 10 000 euros et désormais, les deux femmes veillent sur lui.

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« Reprendre la main sur ces espaces naturels »

Non viabilisé ni constructible, en pente, plein de ronces ou d’orties, c’est bien d’un petit bout de nature sauvage où coule un ruisseau qu’ils se sont épris. Ils ont décidé de ne rien exploiter et il n’y a même pas de clôture. Les oiseaux sont légion, les libellules aussi, ainsi que les papillons qui s’ébattent au soleil près des noisetiers. En novembre 2022, ils ont acheté le bois sous le statut de société agricole. « Notre but est d’acheter des bois, des forêts, des taillis, des surfaces à boiser en Ille-et-Vilaine pour reprendre la main sur ces espaces naturels et les gérer écologiquement », affiche le groupement sur son site Internet.

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75 parts achetées

« Quand les contributeurs viennent ici, ils disent qu’ils se sentent chez eux », sourit Sabine Anquetil. Vingt-neuf personnes en tout les ont rejoints dans le groupement et certaines d’entre eux viennent de la métropole rennaise. Une petite clairière a déjà accueilli un pique-nique des membres dans le creux de la vallée, entre les terres cultivées et les zones de chasse. L’un d’entre eux s’est fait offrir sa « part » du terrain par ses trois enfants, en cadeau. « Mais on ne vend qu’une part par personne, pour qu’il y ait le plus de contributeurs possible », précise Sabine Anquetil. La municipalité de Tremblay observe tout cela de loin.

Un ruisseau coule en contrebas.
Un ruisseau coule en contrebas. ©Chers Woods

Le collectif s’est inspiré d’une initiative des Côtes-d’Armor, à Trégornan (Koad Tregorn). Et en a inspiré d’autres comme Wild Bretagne, au nord du même département. A terme, Chers Woods devrait acquérir de nouvelles parcelles pour s’étendre bien qu’une « Une « mode des bois » fasse grimper le prix des terrains sur Le Bon coin. Malgré tout, « 75 parts sur 100 ont été achetées », se félicite-t-elle. 

« Au départ, je me disais que 1,2 hectares, ce n’était rien et qu’on n’allait pas protéger grand chose, reprend Sabine Anquetil. Mais sur place, on se rend vite compte que c’est immense car il y a de la friche, du taillis, de nombreuses essences d’arbres… » Au mois de septembre, une nouvelle assemblée générale permettra de présenter les nouveaux contributeurs. 

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