Avis aux amateurs de Rock’n’roll et aux collectionneurs de disques, Ronnie Lucas, plus connu sous son nom de scène « Rockin’Ronnie », met aux enchères une partie de sa collection riche de plus de 300 000 objets ! Parmi eux, Rennes Enchères Bretagne a sélectionné 500 « pépites », qui seront vendues en plusieurs fois à l’hôtel des ventes situé place des Lices. La première vente « Best Of » aura lieu lundi 29 avril, à 17 h.
Disque d’or d’Obispo et coffret collector des Beatles
En observant une partie de la collection exposée à l’hôtel des ventes, Rockin’Ronnie nous prévient : il ne s’agit là qu’une « petite, petite, petite partie de la collection ». Et ajoute, pas peu fier : « Il y a bien mieux. » Pourtant, des petits trésors sont bien là. À l’aide de sa canne surmontée d’un pommeau en forme de tête de mort, l’ancien DJ rennais, compagnon de route de Franck Darcel ou d’Etienne Daho, détaille : « Là t’as un 33 tours introuvable de Léo Ferré. Là c’est un original de Balavoine avant qu’il ne soit connu. »
Ces vinyles s’échangeront à partir de 200 €. D’autres ne partiront pas à moins de 1 500 €. On pourra ainsi casser son livret A pour s’offrir un disque d’or de Pascal Obispo ou un coffret ultra-rare des Beatles.
Mais que les discophiles et autres passionnés de musique se rassurent : toutes les bourses pourront tenter leur chance. Les enchères débuteront à partir de 20 € pour un vinyle des Cramps ou des Runaways.
Rockin’Ronnie, une légende locale du rock
Le septuagénaire à l’origine de cette vente exceptionnelle est une mémoire vivante du Rock’n’Roll en France, et plus particulièrement à Rennes. Un genre qu’il a contribué à faire émerger en terre bretonne. Il a par exemple fait venir Gene Vincent pour l’un des premiers concerts à la salle de la Cité et a organisé l’un des premiers concerts du Marquis de Sade, dont il était proche.
Ce discophile a logiquement conservé des trésors du Rock’n’Roll des 50’s, mais également de Gainsbourg et des Cramps. Mais sa collection met aussi la variété française à l’honneur et, bien sûr, le rock rennais.
Marquis de Sade et Niagara
La maison de vente met aussi à l’honneur d’une sélection autour de la new wave rennaise du tournant des années 70 et 80. Une initiative qui relevait du devoir pour Carole Jézéquel, commissaire-priseur et dirigeante de la maison de vente Rennes Enchères Bretagne : « Un animateur des ventes doit correspondre avec l’histoire musicale de la ville », explique celle qui espère « créer un engouement chez les Rennais avec cette vente ».
Les férus de rock rennais pourront enchérir ou simplement admirer le premier single original de Marquis de Sade « Air Tight Cell ». Ou dégoter « Mata Hari », un 45-tours de Niagara quand le groupe s’appelait encore Les Espions. Adjugé ?
Retrouvez le catalogue sur le site le site internet de Rennes enchères Bretagne. Les disques seront exposés au public pendant cinq jours à partir mercredi 24 avril.
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